Le récit « A viagem
de Djuku » évoque le probleme d’identité que rencontre souvent les immigrés.
Le récit est né de trois éléments: Le premier concerne le statut d'immigré que
j'ai pu avoir au Portugal durant les trois premières années de mon séjour.
Stigmatisé par un portugais déficient, je me suis senti hors cadre : plus moyen
d’utiliser mes références, pas encore prêt pour comprendre le monde lusophone. Le
second venait d'une observation personnelle; j'avais remarqué que, dans les
restaurants lisboètes, ont voyait souvent des mains de cuisinières africaines
s'agiter dans l'ouverture qui sépare les cuisines des salles où se tiennent les
clients. Par l’ouverture les visages étaient presque toujours escamotés. Et
puis, un jour, déjeunant avec des amis(es) au Poeta, un restaurant situé sur
les hauteurs de l’Achada de Santo Antonio à Praia, Cap-Vert, je dessine
un croquis de femme avec une guitare au milieu du corps. Subitement, les trois
éléments précités se nouent entre eux, font sens et me donnent l'idée d’un
récit. Quelques mois plus tard, l'histoire de Djuku était sur le bureau de
José Oliveira, le responsable du secteur Jeunesse aux éditions Caminho.
José accepta l'histoire sans amendement aucun. Éric Lambé, mon ami depuis mes
années Bruxelloises, illustra l'histoire de Djuku. Ci-dessous, sa proposition
de couverture en version française. Djuku, une amie de Guinée Bissau, à qui le
livre est dédié, mis l’empreinte de sa main sur les pages de garde.
Comme cette singulière histoire est libre de droit,
Djuku remercie par avance tout éditeur qui
aimerait prolonger son aventure. Faites nous signe !
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